La chirurgie esthétique regroupe l’ensemble des procédés médicaux qui vise l’amélioration de l’apparence physique. Elle comprend de nombreuses spécifications liées à des régions précises du corps ou aux effets du vieillissement. Parmi celles-ci, certaines sont plus sollicitées que d’autres pour plusieurs raisons. Il s’agit entre autres de l’exposition particulière de certaines parties à la vue, ou à leurs pouvoirs de séduction.

Beaucoup de personnes choisissent de se refaire le nez avec la rhinoplastie

La rhinoplastie est une intervention chirurgicale dont l’objectif est de refaire la structure du nez. Elle modifie les os et les cartilages du nez pour modifier son aspect extérieur. De manière générale, elle est sollicitée pour la correction des défauts de naissance ou les déformations dues à un accident. En effet, les raisons qui motivent cet engouement pour la rhinoplastie sont surtout d’ordre esthétique. Cependant, il s’agit parfois de défauts fonctionnels qui empêchent les narines de jouer leur rôle d’organe respiratoire. C’est d’ailleurs dans ce cas uniquement que l’opération est susceptible d’être remboursée par la sécurité sociale.

Qu’elle soit esthétique ou réparatrice, on peut retenir que la chirurgie du nez permet de réduire ou d’augmenter le volume du nez, de le rendre plus fin, de modifier son angle à l’horizontale, de réduire le diamètre des fosses nasales ou de le remodeler pour qu’il convienne avec les lignes du visage. Elle présente l’avantage de transformer le visage du patient afin de le rendre plus beau et plus agréable à la vue. Ce faisant, elle lui permet d’améliorer sa confiance en soi et ses traits de personnalité.

Cependant, seuls les patients de plus de 16 ans peuvent subir une rhinoplastie. En effet, l’opération ne peut se faire que lorsque la croissance est terminée. Or, elle s’achève entre 16 et 18 ans. Toutefois, il est important de découvrir la rhinoplastie sous toutes ses variantes avant de se lancer. Il existe en effet plusieurs types de rhinoplasties avec chacune ses particularités et ses avantages. On peut citer entre autres :

  • la rhinoplastie de préservation,
  • la rhinoplastie esthétique,
  • la rhinoplastie médicale,
  • la rhinoplastie ultrasonique.

Dans l’un ou l’autre des cas, la consultation consiste à évaluer la relation entre le nez et les autres composants du visage. Un examen interne peut également être nécessaire pour évaluer l’état des narines et des cartilages. Ensuite, une modélisation 3D est réalisée sur ordinateur pour prévisualiser avec le patient le résultat final envisagé.

Enfin, l’opération proprement dite se déroule sous anesthésie locale ou générale, en fonction de l’agilité du chirurgien. Elle nécessite environ une journée d’hospitalisation, mais ne dure que 2 heures tout au plus. Les incisions sont généralement internes, mais il peut arriver qu’elles soient externes.

Notons que l’opération n’est pas sans risques, même si elles sont minimes. Il peut arriver qu’une infection s’installe lors du processus de cicatrisation. De plus, il est parfois nécessaire de reprendre l’opération pour corriger un défaut provoqué par la chirurgie.

chirurgie mammaire

La chirurgie mammaire pour des raisons esthétiques ou médicales

La chirurgie mammaire est une branche la chirurgie esthétique qui s’occupe spécialement de l’aspect des seins. Elle est généralement sollicitée pour augmenter ou diminuer le volume des seins, régler leurs symétries, les reconstruire ou corriger les déformations qui peuvent les affecter. On distingue alors deux types de patientes en fonction de l’objectif. En effet, la consultation d’un chirurgien spécialisé en mammoplastie peut avoir un but uniquement esthétique. Dans ce cas, il s’agit d’une insatisfaction de la patiente par rapport à l’aspect naturel de ses seins. Les techniques utilisées pour ce type d’opérations varient en fonction du résultat escompté. On peut citer :

  • l’augmentation mammaire par prothèse ou implant,
  • la lipofilling en cas d’hypoplasie mammaire,
  • la cure de ptôse (lifting mammaire) pour rehausser les seins,
  • la réduction mammaire en cas d’hypertrophie.

Chacune de ces méthodes fait appel à une intervention chirurgicale. Elles se déroulent sous anesthésie et durent en moyenne entre 2 et 4 heures, selon le cas. La plupart du temps, il est nécessaire de passer une à deux nuits en observation à l’hôpital.

Dans le cas d’une augmentation mammaire, le chirurgien insère sous les muscles du sein un implant en silicone contenant un gel ou du liquide physiologique. Le volume du dispositif dépend de la poitrine souhaitée. Il s’évalue en c.c. (centimètre cube) et permet de refaire la forme des seins. La lipofilling vise le même objectif, mais à la place des implants, elle consiste à injecter de la graisse dans les glandes mammaires pour augmenter leurs volumes.

Quant à la cure de ptôse ou lifting mammaire, elle consiste à retirer l’excès de tissu provoqué par le relâchement cutané lié à l’âge ou à l’allaitement. Elle corrige ainsi l’aspect tombant que ces phénomènes donnent aux seins. L’objectif de cette intervention est de ramener le téton au-dessus du sillon mammaire. Enfin, la réduction mammaire consiste à retirer de la graisse et des tissus des seins afin de réduire leur volume.

Contrairement à ses opérations qui sont volontaires, la reconstruction mammaire est liée à une contrainte médicale. En effet, elle est pratiquée lorsqu’un traitement (le cas du cancer) ou un accident, qui a conduit au retrait partiel ou total d’un ou des deux seins. L’intervention se déroule en trois phases séparées entre elles de 3 à 6 mois. La première vise à réduire ou augmenter le volume des seins, selon le cas, la deuxième à accorder les volumes des deux seins et la troisième sert à reconstituer la région aréolaire et le mamelon.

La liposuccion est une forme de chirurgie esthétique

La liposuccion ou lipoaspiration est une pratique de la chirurgie esthétique de plus en plus sollicitée. Presque exclusivement à vision esthétique, elle consiste à extraire, grâce à des techniques médicales, des excédents de graisse sous-cutanée dans une région précise du corps. On distingue alors :

  • la liposuccion du genou,
  • la liposuccion du ventre,
  • la liposuccion des fesses,
  • la liposuccion des cuisses.

Pour chacune d’elles, la technique est la même. Elle consiste à pratiquer une petite incision dans la région visée puis à insérer une canule fine sous la peau pour retirer les tissus adipeux. L’extraction est assurée par un dispositif relié à la canule qui comprend un aspirateur et un bocal pour recueillir la graisse. L’opération se déroule souvent sous anesthésie générale pour faciliter le travail du spécialiste.

La liposuccion du genou s’adresse aux personnes de poids moyen qui présentent un excédent d’adipocytes autour du genou. Elle est particulièrement exigeante par rapport à la qualité de la peau en raison des plis naturels présents dans cette région. Pour en bénéficier, il est donc important d’avoir une peau en bonne santé (élastique et souple).

Au niveau du ventre, la liposuccion vise à affiner la silhouette à partir du retrait de graisse dans les poignées d’amour, autour de l’abdomen et des bourrelets, ainsi que dans la zone stomacale. Elle est pratiquée chez les personnes qui présentent des adipocytes résistants aux régimes, et au sport, dans la paroi abdominale.

En ce qui concerne la liposuccion des fesses, elle est indiquée en cas d’excès de graisse dans cette partie du corps, et au niveau de la culotte de cheval. Pour rendre invisible la cicatrice due à l’incision, elle est pratiquée dans le pli des fesses ou à leur base.

Enfin, la liposuccion des cuisses convient aux personnes dont les cuisses sont larges à cause des excédents de graisse. Elle est d’autant plus utile lorsque le contact entre la face interne des deux cuisses provoque des inflammations et des brûlures.

Quoique ses effets soient très remarquables, la liposuccion ne permet pas de maigrir. Son action est complémentaire à un régime amincissant. C’est pour cette raison qu’elle n’est pas indiquée en cas d’embonpoint ou d’obésité. Même si ces résultats ne sont pas immédiatement visibles, elle reste une technique chirurgicale plus sûre à cause du faible risque de complications qu’elle présente.